mardi 2 juillet 2013

Esthétique

Le temps passant, contrairement à autrefois quand j'apprenais, je m'aperçois que ce qui reste et ce qui m'attire, c'est notre sentiment du beau.

C'est le sentiment final, ultime, le jugement moral dernier.
On juge notre propre passé à l'aune non pas de ce qui a été bien, mais de ce qui a été beau. La réflexion ne reste pas, au contraire du sentiment du moment, du lieu, de l'objet... de la personne.

On pourrait opposer le sentiment à "la raison" mais au en réalité, le sentiment du beau qui provient de nos réflexes sensibles est peut-etre ce qu'il y a de plus parfaitement raisonnable, sensé.

Il ne faut retenir et faire que ce qui est beau, laisser aller notre sentiment du beau comme étant le résultat très complexe de ce qui nous permet de juger.

Et mourir à l'aide de cette fréquentation assidue. J'aimerai partir au milieu d'un beau paysage...

Posez vous la question demain: que vais-je supprimer autour de moi qui ne soit pas beau ?

Ma maison en parpaings ?
Ma voiture métallique ?
Ma femme maquillée ou voilée ?
Mes enfants criards et velléitaires ?

Que vais-je faire maintenant, dans une seconde qui puisse être admis comme beau, plus tard ?
Il n'y que cette morale là, à la fin.

Ce qui est beau, qui élève.
Ce qui ne l'est pas, qui abaisse...

Pensée binaire peut-être, mais le compromis est-il beau ?

2 commentaires:

  1. Voyez-vous, monsieur Lemoine, ce qui m'intéresse plutôt que le beau, c'est le bien.
    Contrairement à vous, je trouve le beau trop fugitif (le bien l'est aussi, parfois) et sa quête orgueilleuse.

    RépondreSupprimer
  2. Ce qui est beau me fait du bien.

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.