samedi 28 juin 2014

C'était il y douze ans...

...et le moins de juin prenait fin.

Et avec lui beaucoup de chose. Je venais d'avoir mon concours et cela mettait un terme à pas moins de hui années d'études. Quand ma fille partira faire ses études, car pour faire ses études il faut partir, je lui dirai je crois qu'elle va mettre le pied dans les plus belles années de sa vie.

Cette âge merveilleux où la liberté devient réelle, sans en avoir toutes les contraintes matérielles et les responsabilités de la vie d'adulte. Il ne s'agit pas de lui dire bêtement de profiter et de l'autoriser à ... faire la folle. Mais, de lui faire prendre conscience que de cette liberté il va falloir faire quelque chose de beau... Lui dire qu'elle devra créer quelque-chose.

Les études, nos cheres études... Le plus beau moment de la vie.

Cette après-midi là de cette fin de moins de juin, je n'ai pas pu.
J'ai refusé.
J'ai pleuré longtemps. Comme jamais avant et comme jamais depuis.

Cette conscience parfaite, que ça y est, tout est joué, tout est fini déjà en quelque sorte.
Que désormais, il n'y aura plus qu'à gérer sa vie.
Que l'acte de création est un peu terminé.

En un mois, mes amis sont partis, presque sans prévenir.
Au quatre coin du monde en plus. On avait des diplômes qui éloignent.

Le lien ne se coupera jamais je le sais, mais ce n'en était pas moins un mode de vie qui s'achevait brutalement.

Douze ans après, c'est encore... difficile à admettre.
Mais oui, un jour, les choses se terminent.

mercredi 11 juin 2014

Ceci n'est pas un jeu ...

Simple, efficace ... Google quoi.


Je vous laisse faire vos recherches maintenant.

Se souvenir, c'est bien...

..., mais cela ne suffit pas.

Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets.




Je crois que c'est bon...

Cela fait maintenant plusieurs années qu'elle est partie.

On s'en est très vite passé.

Mais, au début il fallait faire attention ... On ne pas dire à quelqu'un qui vous parle de sa soirée, au bout de dix minutes, "nan mais nous on n'a pas la télé de toute façon". Il faut voir le regard éperdu et suspendu de celui qu'on vient de jeter dans le vide. Il convient d'être prudent.

Ce qui est plus intéressant, c'est que maintenant, quand j'en croise une, l'envie n'est même plus là.
Ce qui compte vraiment n'est pas que je n'ai plus de télévision.
C'est que je n'aurai jamais plus de télévision. Ce qui est encore autre chose.



Il y a comme un sentiment d'étrangeté par rapport à cet objet. Et je crois bien que c'est définitif.
Oh je dis pas qu'il y a quelque inconvénient; faire taire une jolie rousse qui vous parle du petit journal de canal en lui disant qu'on a pas la télé est parfois difficile.

Mais, on ne fais pas d'omelette sans casser des oeufs. Et même si on peut voir les émissions sur le net, il faudra quand même bien qu'elle parle d'autre chose; ou pas.

C'est la vie.
Et vivre, c'est choisir.