mercredi 22 octobre 2014

Si j'étais féministe ...

... je serais le matelot, cheffe du bateau noir.

Parce que le rose, c'est moche.

Il ne sert à rien aux femmes d'être pilote de rafale, CRS ou pape.

Elle ne gagneront que le ridicule qu'il y a à singer le rôle d'un autre, en tombant sur les peaux de banane qu'un machisme culturel vieux comme le monde glissera avec une aisance déconcertante sous les rangers type commando d'une soldat aux jolies fesses moulées par une combinaison anti-G.

Si j'étais féministe, je ridiculiserait la porsche, la religion et je ne marcherai pas au pas.

Si j'étais féministe, je ne me laisserai pas dominer.

Si j'étais une féministe, je jouerai au foot. Mais, on aura le droit de toucher avec les mains.

Je ne passerai pas mon temps à lire des magasines informatiques qui détaillent à longueur de pages les performances comparées de deux processeurs identiques. Parce que ceux qui font ça ne sont pas des hommes, ni des ingénieurs informaticiens... Ceux qui font ça sont des enfants.

A un moment, il faut arrêter d'essayer de savoir qui a la plus grosse, car c'est peu de chose.

Alors quoi ? Entre rester en cuisine ou faire pilote de rafale, que faire?

Je ne sais pas moi. Comprenez bien, Mesdames, comprenez bien ça: JE NE SAIS PAS CE QUE VOUS DEVEZ FAIRE. Et ne laissez personne savoir surtout.

Allez... je rêve et magiquement, ce soir, je deviens une fille...

Et bien, tiens, je vais dire que je vais faire la cuisine ce soir, comme d'habitude ou pour une fois. Et puis en fait, je vais rentrer tard. Je suis une vraie salope parce que je savais très bien ce matin que je rentrerai tard. Mais, il faut bien s'attaquer au problème... non ? Il faut bien poser le sujet.

Donc je rentre tard, sans prévenir.
Ah bah oui, c'est con hein, les gosses ont pas mangé du coup...
Désolé, la prochaine fois, j'essayerai de prévenir...

Et à la limite, je vais gueuler un peu... La grosse conne...Viens pas me faire chier sur mes horaires d'accord ? Je bosse autant que toi ok ?  Donc quoi ?

Les hommes font bien ça, eux, pour rentrer tard.

Les positions de domination, ça ne se détruit pas par la gentillesse.
C'est qui le chef ici d'abord ?

Stop.

On peut aussi ne pas poser cette question là. Et faire du féminisme, du vrai.
De la critique sociale, pas de la destruction.
Prendre le droit de gueuler donc ? Comme un macho alors ... ?
Non finalement, voyez, comme les codes du machisme, ça ne s'efface pas si facilement.

Alors, voilà, moi l'homme, je ne sais pas pour vous la femme.

Vous êtes rentrée tard, bon. Prévenez peut-etre quand même...
Et puis... racontez lui donc ce que vous avez fait sans lui, par exemple... Sans lui, mais pas contre lui. Dans le meilleur des cas, vous vous serez bien amusée... dehors. Et le bel homme qu'il est se révèlera peut-être ... ou pas.

A vous de savoir si vous voulez savoir.
Savoir si vous voulez être une femme ... qui vit avec un homme.
Ou si vous êtes juste sa femme.
A lui.

Sauf que, pour faire un choix libre il faudrait déjà être une femme libre.
Il y a donc en toute logique quelque chose qui ne fonctionne pas de cette histoire.
Peut-etre que finalement, le changement social, ça n'existe pas...



Voyez comme le macho d'hier est devenu, un étrange ado barbu qui joue dans le half pipe avec sa voiture et son hélico... Cassé l'hélico.

Et toi, la femme ? boaf ... globalement ta gueule.
T'a une belle robe et un beau château, c'est super non ?
Et puis, toi t'a pas vieilli, c'est déjà ça.

Enfin, dans la pub.
En vrai, si t'a passé les trente-cinq ... Je dominerai même ton vieillissement. 

jeudi 16 octobre 2014

Proximité

Et vous alors, en toute sincérité, vous êtes à combien d'euros près ?

J'en connais qui se situent vers là centaine, que j'envie.

Je n'en connais pas qui se situent vers le milliers, mais je sais que ça existe.

J'en croise aussi qui sont à un ou deux euros près.


Moi, je pense que je me situe aux environs de la dizaine.
C'est important de savoir.

Le niveau de l'hôtel pour le 5 à 7 en dépend !

Soyez riches, vous baiserez.
Vous êtes pauvres, il vous reste la morale.

dimanche 5 octobre 2014

Houellebecq et moi

... on vous emmerde.

Et, ce n'est pas un slogan.

Cela veut dire pour qu'on ne jouera pas les rôles que vous pourriez attendre de nous.

Moi je suis triste, impuissant et si vous vous faites attaquer dans la rue, je ne vous défendrai pas.

Je ne vois pas pourquoi je prendrai des risques.

Je ne simule pas mes humeurs, je pense toujours la même chose. Je suis intolérant et j'aime mater le cul des filles, en douce. On me dit que ce ne sont pas des objets... Je n'en suis pas si sur.

Vous devenez dingue quand vous essayez de me faire changer d'avis. Je n'ai pas d'arguments, je me ris de ce que vous êtes.

Vos identités sont pathétiques.

Vous passez au travers de moi sans même que je m'en aperçoive.

Parfois pour rire, au bureau, je réponds non quand on me demande si ça va. Et là ... je regarde votre comédie.

Essayez.