lundi 17 février 2014

L'abc de la politique

Il est rassurant de voir qu'à vouloir faire de la morale égalitariste à tout prix, en politique, on perd.

Pour quelques milliers de mariages pour tous, on se met la France conservatrice à dos.

Pour avoir fait voulu lancer quelques profs sur la voie de l'égalité sexuelle, il remet le populisme provincial en selle.

Une belle machine à perdre.

Faut-il vendre le mariage quand on ne le pratique pas ? Faut-il mettre des pantalons aux filles quand 60% d'entres elles réussissent à l'école contre 40% de garçons...

Quand on dit de la morale, il faut y croire.
Voyez la famille Obama.

A l'inverse, il y a ces choix qui ne sont pas moraux, mais nécessaires. Laurent Fabius aura été l'un des derniers partisans d'une intervention en Syrie. Avec le Qatar des frères musulmans. Comment pouvons nous ne pas y aller, à l'heure où les couloirs humanitaires permis par le régime ne sont que des ruses permettant à la police d'arrêter des hommes et des enfants afin de les rééduquer religieusement. Et en outre de violer leurs soeurs.

Sur France Inter ce matin, le chroniqueur parlait de situation similaire à celle de Srebrenica.
Mais vous ne vous souvenez probablement pas.

Nous perdons beaucoup, ces derniers temps.
Un manque de conviction je pense...

La Politique est l'art de réunir les identités... ou de les diviser.
Je ne vois pas bien ce que fait un homme qui ne croit pas aux identités, en politique.

Voilà un homme qui n'a jamais rien réunit, ni opposé.
Rien construit, ni détruit.

Noël Mamère l'avait dit: le mariage pour tous est un non-évènement.
La politique de l'inaction, l'éloge de l'immobilisme.
C'est vrai qu'après Nicolas, ça nous repose.
Au mieux.

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